Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 septembre 2006 4 21 /09 /septembre /2006 20:50

De toutes les randonnées dans les Gorges du Verdon, le parcours par le sentier de l'Imbut reste incontestablement le plus intéressant, le plus beau et le plus époustouflant par ses paysages. C'est aussi le plus sportif et technique.

  Pourtant elle n'est pas très longue, elle fait environ huit kilomètres avec 350 mètres de dénivellés en descente et plus de 400 en montée. Le départ se fait au niveau de l'auberge des Cavaliers, et, à partir de là il faut descendre dans le fond des Gorges sur des grosses pierres qui peuvent être glissantes par temps de pluie. Le chemin se taille d'étroits passages en balcon et longe la rive gauche du Verdon. Au bout d'un moment on arrive à la "passerelle de l'Estellié", reconstruite il y a quelques années. Elle permet de rejoindre la rive droite et le sentier Martel.

 

De la passerelle de l'Estellié

 

 Puis nous arrivons à un endroit appelé "le Stycx", dans la mythologie grec, c'est un fleuve qui mène aux enfers. Là, le Verdon s'engouffre sous la voûte. On y voit de grandes marmites creusées par l'érosion, dans la pierre calcaire et poudreuse. Plus loin encore, un passage en encorbellement, que l'on franchit à l'aide de cables nous permet de passer le "Maugué" (mauvais gué).

    L'arrivée à "l'Imbut" est sublime. Imbut signifie en provençale entonnoir. A cet endroit, le Verdon disparait sur une centaine de mètres sous un chaos rocheux  qui, lors des crues,  doit ressembler à un barrage naturel, ainsi des troncs d'arbres, emportés par les crues, sont suspendus dans les rochers à une dizaine de mètres au dessus du niveau du Verdon.

On y rencontre une flore extraordinaire, des buis arborescents d'une taille impressionnante, des troncs tortueux, des arbres qui poussent la tête en bas, les racines coincées dans le toit d'une voûte rocheuse et les branches qui descendent dans le chemin. Entre la "passerelle de l'Estellié" et le "Stycx", un vieux cade (genevrier) âgé de plusieurs milliers d'années.

La remontée se fait par le sentier Vidal, très impressionnant. On cherche le chemin à droite puis, à gauche: rien. Il faut regarder en haut, au dessus et monter pratiquement à la verticale sur la paroi rocheuse, qui se termine par deux échelles métalliques

 

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2006 1 18 /09 /septembre /2006 20:33

Du même côté que les Gorges du Trévans mais un peu plus au sud: Blieux. Empruntez la petite départementale D21, elle suit le cours d'eau l'Asse de Blieux et vous mènera au bout du monde....ou presque. Vous traverserez le petit village de Blieux et quand vous serez au bout de la portion de route goudronnée, vous pourrez garer votre voiture et enfiler vos chaussures de marche. Prêt pour monter au Chiran (1905m)

 Tout d'abord, Blieux : plus qu'un vrai village, Blieux se compose d'un camping (et oui !), autant dire tout de suite qu'il n'est pas surpeuplé. Et, comme tout village qui se respecte, une petite épicerie-bistrot, chez Léontine. Charmante dame et charmant endroit pour prendre un petit repos bien mérité après l'ascension du Chiran.

  De vieilles maisons bien espacées et des fermes restaurées achèvent le décor avec une superbe église de pierres, toutefois c'est la nature la véritable "star" de l'endroit.

 

 L' église avec sa tour carrée

 

 Le portail

 Le chevet, appareil de pierres

 

Le mont Chiran, 1905 mètres. Le chemin commence presque au bout de la départementale 21, un petit sentier qui contourne la "ferme du Pointu", à partir de là, nous grimpons pendant trois heures. En effet, nous quittons l'altitude 960 pour arriver à 1905 mètres soit un dénivellé de 930mètres, en direction Nord Ouest, donc toujours ensoleillé pendant la montée ; mais les paysages, le calme et la nature en valent la peine.

 

Une belle clairière pour la pause.

 

 

mais on n'est pas encore en haut

 

Après environ une heure trente de montée et avoir passé une "barre" de marnes et gravillons, une belle clairière vous invite à faire une pause pique-nique. Puis commencent les alpages de montagnes à vaches jusqu'au Portail de Blieux, ce col à 1640mètres environ sépare le Grand Mourre et le Chiran.

La montagne à vaches

 

Le portail de Blieux, face au Grand Mourre

 

Nous ne sommes pas encore en haut du Chiran. Par contre nous croisons un chemin carossable (comment? On pouvait y aller en voiture!) . Puis un dernier raidillon et une vue splendide et illimitée s'offre à nous: Le plateau de Valensole, le lac de Sainte Croix, on voit jusqu'au Mont Ventoux. De l'autre coté, le parc du Mercantour.

Le lac de Sainte Croix

En haut du mont, il y a un refuge et un observatoire astronomique. On bénéficie,en effet, de la pureté de l'air pour observer les étoiles dans d'excellentes conditions. C'est promis, juré, la prochaine fois nous y  passerons la nuit, la tête dans les étoiles!

 

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2006 2 12 /09 /septembre /2006 08:53

Quand nous sommes près du Lac du Castillon, il faut aller de l'autre côté de la route Napoléon, en direction de Digne et se promener dans la vallée du Parc Régional du Verdon.

C'est au Sud Est de Digne,  vers Mezel puis en direction de Majastre, une belle randonnée dans la vallée de l'Asse et de l'Estoublaïsse.

Les vestiges d'un vieux village avec encore debout un pan de mur de la chapelle (la chapelle Saint André) et le four à pain. 

Un vieux pont de pierre dit  "Le Pont Romain" enjambe l'Asse de Blieux.

 

 Le pont romain

La chapelle Saint André

Un four

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
6 septembre 2006 3 06 /09 /septembre /2006 01:03

En longeant le lac de Castillon, vers Saint Julien, vous allez arriver, une fois passé le pont de Saint Julien, à Angles qui est un petit village à 960 mètres d'altitude.

Le village est charmant et tranquille. Il est au creux de la montagne et dominé par la crête des Serres, puis le pic de Chamatte.

En montant vers les crêtes, on traverse des pâtures et des forêts. De belles pinèdes composées de cèdres, mélèzes et pins d'Alep.

 

Vue vers le lac - Le pont de Saint Julien

 

L'église de l'ancien prieuré- lieu dit Le Moustiers

 

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2006 1 04 /09 /septembre /2006 01:00

Le sommet de la Bernarde culmine à 1941mètres, et nous pouvons nous promener sur la crête qui commence à une hauteur de 1789 mètres.

Il suffit de marcher quelques heures pour arriver au sommet. C'est une belle "montagne à vaches", plutôt à moutons, puisque nous pouvons, de temps en temps, y voir des troupeaux et des bergers qui parfois se déplacent à cheval.

De là haut, une vue splendide sur les massifs environnants, en particulier le Mercantour.

Une flore interessante, formée de lavande, sariette, joubarbe et eldelweiss !

Massif montagneux vue du sommet de la Bernarde

Edelweiss

Partager cet article
Repost0
31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 12:04

Si vous voulez séjourner dans les Alpes de Haute Provence, il ne faut pas manquer de vous promener dans le magnifique parc régional du Verdon.

Vous suivez la route Napoléon, de Digne à Castellane, et, arrivés à Castellane vous avez le choix entre deux possibiltés:

- Vous engouffrer vers les Gorges du Verdon surpeuplées. Vous y trouverez des campings coincés entre la route nationale et le Verdon, certains même sont à cheval des deux côtés de la route, où s'entasseront tentes et caravanes.

- Vous avez aussi la possibilité de vous éloigner dans la montagne, et, pour un peu qu'il faille faire quelque distance à pied, vous allez vous retrouver dans de grands et magnifiques espaces de forêts, de montagnes, de lacs, au coeur de villages abandonnés qui renaissent par la volonté de quelques touristes qui ont soif de quitter l'enfermement des villes.

C'est ainsi que l'on se retrouve à l'aplomb du lac de Castillon.

 

 Quelques photos pour planter le décor quasi quotidien de trois semaines de vacances:

Vue sur les montagnes entre Courchons et Blaron

La première retenue d'eau forme le lac de Castillon, on aperçoit au fond la deuxième retenue qui forme le lac de Chaudanne

Le lac de Castillon, au fond le village de Saint Julien.

Partager cet article
Repost0
28 août 2006 1 28 /08 /août /2006 06:34

Pendant les vacances, il y aura tout de même quelques photos bi hebdomadaire en ligne.

En particulier des photos de la Cote d'Opale, prises autour du cap Blanc Nez.

Le Cap Blanc Nez côté terre, côté mer et côté falaises.

Et voici toutes ces photos sont maintenant regroupées sur un seul article.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elles ont été prises le dimanche 30 juillet 2006.

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2006 7 16 /07 /juillet /2006 16:39

St Pierre Aigle est un petit village situé à côté de Villers Cotterets dans l'Aisne au sud de Soissons.

C'est une région pleine de charme, avec des grandes forêts et des villages magnifiques. Joël y accueille volontiers ses amis et nous nous retrouvons chez lui au milieu des daims, des moutons, des chèvres et à la lisière des forêts. Nous avons visité La Ferté-Milon et nous avons marché autour de Puiseux -en- Retz.

Prima Vera, nourrie au biberon.

 

Cette fois ci, nous avons même eu droit à la tonte des moutons, dont un jeune bélier qui passait pour la première fois sous la tondeuse et qui ne semblait pas content. D'ailleurs il n'avait plus l'air de se reconnaître tout nu!  

Les alentours sont exceptionnels. Des promenades dans des forêts majestueuses et la traversée de villages magnifiques.

La Ferté Milon:

Roue à aubes sur le canal de l'Ourcq

  

Une petite marche le long du canal de l'Ourcq, les écluses et même quelques bâteaux. Le vieux village a été épargné des constructions modernes, et il a gardé aux pieds des ruines d'un ancien château de la fin du Moyen Age (XIVe) ses vieilles maisons de pierres. C'est le village natal de Racine.

Le canal de l'Ourcq

Les berges

Les ruines en arrière plan

 

Les habitants du canal

Les ruines du château

Puiseux en Retz, 

Puiseux en Retz, est un village situé dans un cadre magnifique, aux abord de la forêt de Retz  

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
19 juin 2006 1 19 /06 /juin /2006 13:29

      

Comme souvent, quand je dois rejoindre un endroit dont je ne suis pas sûr qu'il soit fait pour moi, (ou moi pour lui), je me suis égaré en chemin. C'est après un détour de plus de 100 kilomètres que j'arrivai enfin dans ce superbe village de l'Eure, au sud de Rouen : Le Bec-Hellouin. Dominé par la tour anglo-normande, Saint Nicolas (15ème siècle) la plupart de l'activité tourne autour du tourisme et de l'abbaye dont les bâtiments sont classés  "monuments historiques".

Le village

 

Comme dans beaucoup de ces villages à vocation essentiellement touristique nous y trouvons restaurants, café, antiquaires et galerie de peinture. 

En savoir plus sur le village

 


 

L'abbaye:

 

L'abbaye abrite encore actuellement une communauté de moines bénédictins. Elle date du moyen âge, mais la plupart des bâtiments ont été détruits, dont  malheureusement l'église abbatiale. (XIVème). Il en reste quelques vestiges: on devine qu'elle était composée d'un choeur immense, aussi grand que la nef ce qui est le signe d'une importante communauté de religieux. Il devait y avoir autour du chevet six chapelles rayonnantes et sûrement un déambulatoire... Sa taille laisse penser que l'abbaye avait un grand rayonnement au moyen âge.  

Les vestiges de l'église abbatiale

Le massif de buis correspond à l'emplacement du maître autel

 
                                                

 

L'abbaye du Bec-Hellouin a été fondée en 1034 par Herluin (d'où le nom Hellouin) rejoint par deux compagnons: Lanfranc de Pavie, écolâtre et bâtisseur et Anselme d'Aoste, philosophe et maître spirituel. Ils portèrent la tradition culturelle et spirituelle du Bec jusqu'en Angleterre où ils furent archevêques-primats de Canterbury (ou Cantorbery).

Elle a eu et a encore des  liens étroits avec l'Anglicanisme et Canterbury.

 

Les vestiges de l'église abbatiale

Les traces de l'ancienne église sur le mur exterieur des actuels bâtiments conventuels. Arcades gothiques du transept.

Actuels bâtiments conventuels

  Les bâtiments conventuels ont été reconstruits et rénovés par les moines mauristes (congrégation de St Maur) au XVII/XVIII ème siècle), jardins à la française. De nouvelles destructions, un incendie détruisit les bâtiments et à la révolution, les écrits et archives furent brûlés sur la place publique. Malgré cela la bibliothèque conserve quelques 80 000 volumes, dont quelques uns très anciens et de nombreux écrits anglais.

 

 

 

 Puis l'armée occupa la place, de Napoléon jusqu'en 1948, Napoléon y fit un haras pour la remonte des chevaux. L'église actuelle est l'ancienne écurie (ou grange à foin), on remarquera la superbe voûte en berceau renversée.

 

 

Le cloître est également un chef d'oeuvre d'architecture, le premier cloître classique en France, de forme carrée, terrasse italienne.

En savoir plus sur l'abbaye

  

 

 

 

Le cloître

 

J'ai été accueilli par ces moines, et j'y ai passé vingt quatre heures. J'ai logé et partagé les repas. C'est une expérience édifiante de voir comment vit une communauté en dehors de notre monde sur un grand nombre de points de vue: pas de télé ni radio, mais pendant les repas lecture nous est faite et c'était un livre de Léon Blum! Une communauté fraternelle où tout le monde est responsable et respecté. Contrairement à ce que l'on pourrait croire un grand esprit d'ouverture, un sens de l'accueil très chaleureux.

L'église (superbe voûte en berceau renversé)

Quoi qu'on puisse en penser, le choix de vie de ces hommes ne laisse pas d'interroger...

On m'avait dit qu'on ne sortait pas d'une abbaye tout à fait identique à ce qu'on y est entré. C'est un peu vrai.

 


 

Les environs

C'est la belle campagne normande que j'ai pu sillonner à pied sous un soleil ardent. Le Bec-Hellouin est dans un petit vallon, des forêts sur les pentes, un plateau de culture sur les crêtes, cette année j'y ai vu du lin et du colza, des pâtures, des chevaux avec centre équestre, et évidemment de belles demeures à colombage et toit de chaume. Au fond de la vallée, le Bec coule tranquillement.

                 

Partager cet article
Repost0
25 mai 2006 4 25 /05 /mai /2006 22:21

Il a suffit d'une visite au jardin de Keukenhof aux Pays Bas pour me réconcilier avec les tulipes.

La tulipe fait partie de la famille des liliacés.

Tulipe était la fille de Protée, elle était convoitée par Vertumne dieu de l'automne aux attributs de jardinier. Tulipe étant indifférente aux assiduités de Vertumne, il la chassa et la traqua au fond des bois. Diane changea Tulipe en fleur pour la sauver. Depuis, chaque année au moment de la plantation l'automne ouvre son coeur à la tulipe.

Lejardin de Keukenhoef offre une splendide collection de plantes à bulbes allant des Narcisses, Jacynthes et Tulipes, dans un cadre magnifique.

Le paysage alentour est coloré de larges bandes bleues, jaunes,roses, rouges, formées par ces immenses champs de fleurs.

Evidemment je n'ai pas su résister à mettre quelques spécimens au jardin en particulier "Happy Génération", et aussi cette belle tulipe jaune flammée de rouge que l'on retrouve souvent dans la peinture flamande.

Ne pas oublier également les très belles petites tulipes botaniques " Turkestanica", ce sont des magnifiques petites étoiles couleur crème au coeur jaune et étamines rouge brique, regroupées par quatre ou cinq sur une même tige et qui peuvent rester fleuries au jardin pendant trois semaines. Normalement elles se naturalisent aisément. Incroyable, mais elles ont un parfum méllifère!!!

De celles là, les photos seront pour l'année prochaine maintenant.

 

Voir album photos: Keukenhof

Partager cet article
Repost0