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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 08:07
 

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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 22:08

 

 La tulipe

Moi, je suis la tulipe, une fleur de Hollande;
Et telle est ma beauté, que l'avare Flamant
Paye un de mes oignons plus cher qu'un diamant,
Si mes fonds sont bien purs, si je suis droite et grande.

Mon air est féodal, et, comme une Yolande
Dans sa jupe à longs plis étoffée amplement,
Je porte des blasons peints sur mon vêtement,
Gueule fasce d'argent, or avec pourpre en bande.


Le jardinier divin a filé de ses doigts
Les rayons du soleil et la pourpre des rois
Pour me faire une robe à trame douce et fine.

 

Nulle fleur du jardin n'égale ma splendeur,
Mais la nature, hélas! n'a pas versé d'odeur
Dans mon calice fait comme un vase de Chine.

Théophile Gautier

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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 20:40
 

 





















Merci à Stéphane et Hugues pour cette balade !
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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 07:08



 Une nouvelle balade dans les Vosges : Départ du Gaschney pour rejoindre le petit châlet refuge du Frankental par le sentier de la Foy , puis remonter vers le col des Trois Fours par un sentier en grands lacets dans  les sous-bois, rejoindre la crête pour arriver vers le Honeck et redescendre au Gaschney.

Le petit refuge du Frankental




Sur la crête à proximité du Honeck



La Vallée (vers Metzeral)

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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 20:49

 Une balade vosgienne, au milieu de la forêt, par monts et vallées.

Départ de l'auberge du Braunkopf en direction de Metzeral. Arrivé à Metzeral suivre la vallée de la Wormsa ( site classé) qui se trouve dans la grande vallée de Munster. De là remonter jusqu'au Lac de Fischboedle encore gelé à cette époque, par des chemins en sous bois au milieu de torrents et cascades. Continuer la balade jusqu'au lac de Schiessroth, grimper au Gaschney et redescendre au Braunkopf et voilà une excellente journée de marche et de plein air au sein d'une nature splendide.

 La Wormsa

 

 

 

Lac de Fischboedle 

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 07:39
Les jonquilles sauvages (Narcissus pseudonarcissus), celles que nous trouvons à l'état naturel dans certaines forêts, sont des fleurs de prairies qui se cachent dans les bois. Elles mènent une vie courte et rapide. Elles doivent choisir le petit laps de temps entre un léger redoux des températures et avant que les arbres se couvrent de feuilles, pour vivre leur vie de fleur, car en réalité elles sont des fleurs de lumière.

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C'est peut être pour cela que nous les attendons avec tant d'impatience.


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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 07:51

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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 00:00

Georges nous a quitté en ce début de semaine.
Après une longue maladie, à laquelle il a fait face courageusement, sans abandonner ses superbes photos
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Sa dernière photo publiée

Au revoir Georges, merci pour tes photos extraordinaires.
Merci pour tes conseils.
Merci pour ta simplicité, celle d'un vrai artiste sans prétention!undefined

Ses photos:  http://georgesh.canalblog.com/

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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 21:36

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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 21:27

Le Chêne un jour dit au Roseau :
"Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent, qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête :

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Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l'Arbuste,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. "Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l'Empire des Morts.

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