C'est en croyant aux roses qu'on les fait éclore.
Anatole France
Cupidon se promenant dans le jardin de l'Olympe, s'approcha trop près des rosiers que butinaient les abeilles. Il fût cruellement piqué et chaque piqûre donnant une goutte de sang vermeil, Vénus affolée vient à son secours et dans sa précipitation laissa tomber son flacon de parfum.
Pourtant, c'est au Moyen Age que les Croisés nous amenèrent les rosiers du Moyen Orient, et c'est au XVIIIème siècle que les botanistes commençèrent à les croiser et créer des hybrides et de nouvelles espèces.
Pour ma part, il y a quelques temps, un rosier était un rosier. Il y avait des roses rouges, des roses blanches,des roses jaunes et point final.
Aujourd'hui mon petit jardin est basé sur les senteurs et les parfums. Bien sûr il y a le chèvrefeuille, les lavandes, les clématites, les oeillets parfumés, le clérondendron mais la belle part du jardin va aux roses. Les roses anglaises de David Austin y ont leur place mais aussi les roses anciennes avec des parfums tous plus enivrants les uns que les autres.
Hélas, nous ne pouvons pas encore mettre le parfum en ligne. La densité des parfums reste tout de même très liée au moment de la journée, à la chaleur et à l'humidité. Toujours est-il, c'est le soir que le jardin est le plus parfumé, il suffit d'un petit souffle de vent. On est loin aujourd'hui des roses blanches, roses ou jaunes, chaque rosier a son nom, et, également quelques inconnus que je n'arrive pas à identifier.